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Didier Joris

En Valais, Didier Joris est une véritable institution. Sans lui, histoire viticole valaisanne serait impensable. Il grandit dans une famille d’agriculteurs qui se concentre principalement sur l’élevage de bétail. Aujourd’hui encore, Didier vante « ses Reines », les réputées vaches combattantes d’Hérens. Ce n’est que durant les années 1960 et 1970 que la famille Joris commence à aménager des terrasses pour y planter des vignes et cultiver des vignobles. 

À l’époque, la famille n’a pas beaucoup de savoir-faire de cet univers, raison pour laquelle le jeune Didier fréquente l’école agricole de Châteauneuf. Il s’en suit un stage en Allemagne où il acquiert de l’expérience non seulement en viticulture, mais également en boulangerie, boucherie et laboratoires de vin. Après avoir terminé sa formation à Changins, il commence, à 21 ans, à travailler comme enseignant et chercheur à l’École d’Ingénieurs (la Haute École d’œnologie et de viticulture), comptant parmi ses étudiants de grands noms comme Marie-Thérèse Chappaz, Jean-René Germanier, Denis Mercier, Marie Bernard Gillioz et bien d’autres.

Vins blancs de Didier Joris

Vins rouges de Didier Joris

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de Didier Joris

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En 1982, il ouvre son laboratoire à Chamoson, ce qui ne manquera pas de provoquer quelques remous dans le monde viticole valaisan. Ainsi, son soutien à des vignerons-encaveurs irritera de grandes coopératives comme Provins. En 1987, le président du conseil d’administration d’Orsat à Martigny de l’époque (nul autre que Pascal Couchepin, le futur Conseiller fédéral) le nomme directeur technique d’Orsat. En plus de ses activités à Changins, il continue à s’occuper de son laboratoire à Chamoson et accepte également de nombreux mandats en tant que conseiller œnologique. Il contribuera au façonnage de plusieurs grands vins valaisans, sera l’ancêtre de grands assemblages et participera même à la création d’un domaine viticole à Cahors, et consultant œnologique en Bulgarie dans un domaine de 800 hectares. À l’œuvre 24 heures sur 24, il décide de réduire son rythme de travail intensif début 2000.

Par la suite, Didier Joris se concentrera sur son propre vin, réduisant la taille du laboratoire et ne conservant que quelques mandats de conseiller. À Chamoson, il possède 3 hectares de vigne qu’il cultive de façon biologique et non pas selon l’approche biodynamique, laquelle, à ses yeux, intervient trop dans la vie microbienne des sols, par exemple en les labourant. « Il nous faut promouvoir la biodiversité, arracher les mauvaises herbes à la main et ne faucher qu’entre un rang de vignes sur deux pour permettre aux insectes de s’échapper sans risque », dira-t-il sans relâche.

Selon Didier Joris, opter pour une transition complète des vignobles au mode de culture bio prend 15 ans et durant les premières, il faudra investir 30-40 % de travail supplémentaire tout en acceptant une baisse du rendement de 25 % à 30 %.

Autrefois, lorsqu’il travaillait encore pour Orsat, il n’était pas autorisé à commercialiser ses propres vins. Ses quelques barriques de Chardonnay et de Syrah, il les vendra alors exclusivement à des enseignes de la haute gastronomie. Aujourd’hui, Didier Joris enchante de multiples clients privés avec ses vins, à commencer par des spécialités typiquement valaisannes comme le Heida et la Petite Arvine, mais aussi avec des cépages internationaux comme le Merlot et le Cabernet Franc, voire de nouvelles variétés telles que la Galotta, la Divico ainsi que la « Diolle blanche », longtemps considérée comme espèce disparue. Cela dit, la vedette incontestée de sa gamme est et reste la Syrah qu’il vinifie en deux versions issues de deux terroirs distincts. Tous les vins rouges sont fermentés spontanément tandis que pour ses vins blancs, Didier Joris utilise des levures biologiques spécifiques pour éviter toute note discordante.

Producteur

Bodegas Ribas

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